L’ART ET LA CULTURE DE LA POLYNÉSIE REGROUPANT LA POLYNÉSIE FRANCAISE, HAWAÏ, WALLIS ET FUTUNA, SAMOA, SAMOA AMÉRICAINE, COOK, TOKELAU, TONGA, NIUE, PITCAIRN
L’art de cette polynésie là apparaît plus homogène et plus durable , donnant l’idée de transmission et de descendance qui se traduit dans des sculptures figurant le premier homme , l’ancêtre ou les généalogies et dans les éléments de décor de l’architecture .Qu’il s’agissent des plates formes religieuses : marae de Tahiti ou heiau des îles Hawaii , , des maisons de réunion et de greniers à nourriture des maories de Nouvelle-Zélande perçus comme des corps humains .Des proues et poupes sculptées des pirogues qui protègent l’équipage des ennemis ou des éléments , l’identifient ou le relient aux éléments du cosmos , toute œuvre a une fonction sociale ou religieuse prise en compte dans son traitement esthétique.
Tresser la fibre de coco et autres matières végétales, fabriquer des vêtements de plumes vives et brillantes à l’attention des chef et des guerriers, battre l’écorce de mûrier à papier pour obtenir des longs morceaux de tapa sont des activités banales ou sacrées selon l’usage final prévu pour qui constitue une enveloppe pour le corps des hommes ou celui des dieux.
Un autre art graphique, le tatouage (ou la scarification chez les maories et papous), consiste à utiliser la peau humaine comme support .Il reflète le statut, le rang, ou le stade d’initiation et était particulièrement développer aux îles marquises puisqu’il pouvait orner la totalité du corps tel un vêtement permanent que seul accompagnait une ceinture de tapa.