Historique

HISTOIRE DE LA PAPOUASIE NOUVELLE GUINÉE

L’île fut découverte en 1526 par de Meneses, envoyé du vice roi de goa. Elle fût vue de nouveau en 1528 par un compagnon de Cortés, Saavadra. Le nom de Nueva Guinea lui aurait été donné en 1545  par Ortiz de retez , à cause de la couleur de ses habitants ; Les portugais ne connurent d’ailleurs que la côte septentrionale ; La côte sud fût découverte par Valz de torrés en 1605 . (Détroit de torrés). Mais le secret de cette découverte resta caché jusqu’en 1762 année où les anglais s’emparèrent de Manille, et l’on continua de croire que la nouvelle guinée faisait partie de l’Australie.

En 1606, les hollandais s’avancèrent sur la côte sud jusqu’au Valsche kaap ; En 1705, le navire hollandais Geelvink découvrit la grande baie du Nord à laquelle il donna son nom. Le voyage de James Cook en 1770, eut une importance capital : il doubla le cap York, refit le chemin de torrés et donna au détroit le nom de son navire : Endeavour .De la fin du 18 é siècle et le commencement du 19 é siècle furent l’un des grands voyages dans le pacifique : en 1791 Mac chmer explora le golfe étroit qui porta son nom, entre les deux presqu’îles du N .0 .D’Entrecasteaux en 1793, Duperrey en 1825, Dumont Durville en 1827 et 1839, firent de nombreux relevées sur la côte Nord. De la nouvelle guinée en 1835 , les hollandais découvrirent le détroit de la princesse Marianne , entre la grande île et l’île du prince , Frederik henry , en 1845 le capitaine Blackwood découvrit le golfe des papous , le delta d’un grand fleuve qu’il remonta pendant 37 km et auquel il donna le nom de son navire  , le fly .L’exploration du fleuve fut continué par Yule et surtout par d’Albertis qui le remonta jusqu’à 200 Km dans l’intérieur ,  .En 1874 , le capitaine Moresby à bord de la Basilisk , parcourut toute la côte de la péninsule S-E .Russel wallace et allen furent des excursions zoologiques autour de la baie de geelvink .

Depuis le traité de 1883 les anglais, les allemands, et les hollandais ont poussé avec vigueur l’exploration de leurs possessions respectives .Par un acte du 17 mai 1885 l’Allemagne et l’Angleterre ont reconnue implicitement la souveraineté de la hollande sur la partie de la nouvelle guinée  à l’O .et elles se sont partagé l’E .De l’île, l’Angleterre gardant la côte sud et la péninsule de l’est presque toute entière.
En 1899, le gouvernement Impériale allemand prend le contrôle total du territoire et deviens la nouvelle guinée allemande. En 1914 les troupes australiennes occupent le territoire après des combats contre les allemands et restera sous contrôle australien jusqu’en 1922, viendra la deuxième guerre mondiale guerre du pacifique.
Apres 1945, le territoire de nouvelle guinée est administré et dirigé par l’Australie, entre temps, en 1969, la nouvelle guinée occidentale ancienne colonie hollandaise est rattaché à l’Indonésie après un référendum.

Le 16 septembre 1975, le gouverneur sir John guise, déclare officiellement l’indépendance du nouveau pays.


 HISTORIQUE DE FIDJI

C’est en 1643 que le navigateur hollandais Abel Tasman fit escale à l’ouest de l’île , James Cook aperçut l’île de Vatea lors de son second périple en 1774. En 1789  le capitaine William Bligh traversa le détroit situé entre Viti leva et Vanua lavu, s’en suiva une mutinerie sur le Bounty.

Les premiers contacts entre européen et fidjien commencèrent au début du XIX e siècle, Dumont Durville y fit escale deux fois en 1827 et 1838 et de l’américain Charles Wilkes en 1840. En ce début de XIX e siècle, l’exploitation de santal dura prés de quinze années après épuisement de la ressource, en 1820 une nouvelle ressource apparaissait, le concombre de mer dont les chinois raffolait, cela entraînait une vague d’installation d’européen qui devaient assurer une coopération avec les chefferies fidjiennes. En 1860 , deux grands chefs rivalisent entre eux pour la suprématie de l’archipel , le premier Ratu Sera Cakaubu exerçant un pouvoir étendus sur la partie occidentale des Fidji , l’autre le prince tongien Ma’Afu dominait le groupe des îles Lau. Après ces années de guerre tribales, l’empire britannique annexa les Fidji par l’acte de cession  signé par les treize grands chefs de l’archipel le dix octobre 1874, les Fidji devienne une colonie britannique.

C’est dans un contexte démographique dramatique pour les populations fidjiennes, décimées par une épidémie de rougeole qui toucha 15 % de la population (135 000 Hab.). Alors que les premiers occidentaux avaient accaparé les meilleurs terres agricoles, les terres indigènes restantes furent déclarées inaliénables .Elles représentent aujourd’hui encore 80 % du pays. L’exploitation économique de la canne à sucre rendue possible par une immigration massive dans les années 1879 – 1916 de population sous contrat venues du sous continent indien .Environ 60000 personnes arriveront ainsi à Fidji.

Cette tendance lourde pour l’économie du pays prendra un caractère officiel sous l’impulsion du premier fidjien de souche à la tête de l’administration fidjienne, le grand chef de Bau, Ratu Sukuna. L’accord entre les propriétaires et locataires de 1940 garanties la location des terres pour les besoins des agriculteurs. Ainsi les fidjiens de souche loues des terres aux cultivateurs de canne indo fidjiens. La fondation de l’état colonial sur une division ethnique entre fidjiens, indo – fidjiens et européens ne sera pas remise en cause avec l’indépendance de 1970 .Elle sera tout au plus aménagée, les habitants de Fidji participe au suffrage universel en fonction de leur appartenance ethnique et votent pour une liste proposant des candidats de leur propre groupe d’origine.


HISTORIQUE DE L’ILE DE PÂQUES

L’île de pâques tire son nom du jour de sa découverte. C’est en effet, la veille de pâques 1722, que l’amiral hollandais jacob Roggeveen mouillait ses ancres devant cette île inconnue .Au long d’une falaise sombre, s’alignaient des statuts colossales, dont les têtes s’ornaient d’énormes chignons de pierre. Ces sculptures, que la petitesse de l’île faisait encore plus imposantes, stupéfièrent les hollandais… La plupart des indigènes avaient la peau basanée, tous étaient tatoués et coiffés de plumes. Les lobes de leurs oreilles étaient curieusement distendus.

Un demi siècle passa, puis arrivèrent les espagnols : Don Felipe Gonzales et pedro d’aguila. En 1744 le capitaine Cook s’étonnait des statuts insolites qu’il découvrit sur l’île. En 1756 le comte de la Pérouse s’arrêta à pâques une journée, le temps de distribuer, généreusement, tout un lot de graine, de plantes, de moutons, de chèvres et de porcs. Puis le XIX e siècle voit se perpétrer des séries d’enlèvements, c’est l’ère tragique de l’histoire de l’île .En 1862 , les équipages de six goélettes péruviennes , commandées par le capitaine Aguirre , débarquèrent et soudain les armes à la main , encerclèrent la population massée sur le rivage d’hangora , tirant sur tout ce qui résistait , ils razzièrent un millier de pascuans , y compris le roi et les derniers sages qui savaient l’histoire de l’île et pouvaient interpréter les signes de l’écriture  » Rongo – Rongo  » restée indéchiffrable. Entassés dans les cales de bateaux négriers, ces malheureux furent déportés aux îles chinchas, au large du Pérou. La France et l’Angleterre interviendront pour les faire libérer, trop tard une trentaine rentrèrent dans leur île natale apportant avec eux la variole .La population qui comptait 5000 personnes, se trouvaient réduite à un millier.

En 1868 , l’évangélisation arriva , Dutrou – Bornier , gentilhomme de fortune débarqua sur l’île de pâques  avec du matériel et des animaux , il s’installa à Mataveri au pied du volcan Ranokao à un kilomètre du village de hangaroa ou se trouvait la mission du frère Eyraud , qui le reçu , l’aida et l’endoctrina. Pour mettre l’île en valeur, Dutrou Bornier s’associait en 1869 avec un certain John Brander, du clan des dunbar d’écosse, il était apparenté par son mariage à la famille royale de Tahiti. Dutrou Bornier vivait avec une femme indigène , Koreto qui prétendait être, par sa naissance reine de l’île. Voyant tout le parti qu’il en pouvait tirer , dutrou Bornier l’épousa et de tenir le rôle de prince : Jean – Onézime Ier , roi de pâques . Jean –Onézime se heurta aux missionnaires qui eux refusaient tout net de reconnaître le bien fondé des extensions territoriales de Dutrou-Bornier. Ce dernier leva une petite armée et les hostilités commencèrent.

Brander vint en personne en 1871 pour tenter de rétablir la paix .Il ne put y parvenir, mais retourna à Tahiti en y important ses travailleurs pascuans. Dutrou – Bornier régna, il élèvera plus de 8000 moutons, 150 bovins, 20 chevaux et un âne il planta une vigne, car il aimait le vin. En 1872 Dutrou-Bornier traitait toujours royalement les commandants des navires qui firent escales à pâques. Fin 1872 le capitaine de frégate Girard, séduit par son dynamisme et conquis par l’originalité du personnage, lui accorda l’autorisation provisoire d’arborer le pavillon français et le nomma représentant officieux du gouvernement français auprès de la reine. A trois reprises, Dutrou-Bornier fit officiellement écrire par la reine, son épouse, au gouverneur de Tahiti, pour que la France étende son protectorat à l’île de pâques .Le gouvernement français n’en ayant cure, il en fût très affecté.

Des années passèrent et en 1876, Jean Onézime Ier mourut. En 1877, le français Alphonse Pinart passager sur le « Seigneley » et ses officiers furent invités à déjeuner par la reine de l’île de pâques. Les deux filles de Dutrou-Bornier les accueillir, l’aînée caroline portaient un diadème. Les jugements portés sur Dutrou-Bornier par Pinart son loin d’être concordant, il considère cette homme d’un patient colonisateur et a profité des pascuans.
Avec Dutrou-Bornier, le pavillon français disparaît à jamais. En 1888 , il fut remplacé par le pavillon chilien ; le capitaine de vaisseau Polycarpo Toro ayant au nom de son gouvernement , prit possession de l’île de pâques , concéda bientôt l’exploitation de l’île à la compagnie anglaise Williamson et Balfour .Une société agricole chilienne « corfo »lui succéda en 1953. Depuis 1966, le maire est le chef de l’île sous la responsabilité d’un gouverneur civil.


HISTORIQUE DES SALOMONS

Découvertes par Alvaro de Mendana en 1568 ,convaincu que cette découverte lui apportera gloire et fortune il organise une nouvelle expédition en 1595 .Trois bateaux embarquent prés de quatre cent personne sous son commandement .Il s’agit cette fois de coloniser ce qu’il pense être un paradis terrestre , paradis oû lui et ses compagnons trouveront des terres aussi riches que celles du mythique roi Salomon .Cette seconde expédition échoue, Alvaro de mendana y trouve la mort mais les îles Salomon sont désormais nommées .

Deux siècle plus tard , en 1768 , Louis Antoine de Bougainville redécouvre les îles Salomon .Premier navigateur à relever systématiquement les degrés de longitudes , il parvient à établir une cartographie précise de l’océan Pacifique, lui conférant ainsi ses véritables dimensions .Les îles Salomon deviennent un espace navigable. La Pérouse commande avec son amie Fleuriot de Langle les vaisseaux la boussole et l’astrolabe .Il trouve la mort dans les îles santa Cruz vers 1788. D’Entrecasteaux, Dumont Durville, Labillardière et d’autres encore, vont naviguer à travers les îles Salomon à la recherche des causes de sa mort. En 1828,  après des mois de navigation, Dumont Durville retrouve les vestiges de l’expédition de La Pérouse sur l’île de Vanikoro.

Les premiers missionnaires débarquent dans les années 1850, seuls les avaient précédés les chasseurs de baleines et les marchands d’écailles de tortue ; mais ils ne s’aventuraient guère loin des rivages .Les premiers contacts sont difficiles, les habitants des îles Salomon ont la réputation d’être féroces et cruels, se livrant à la chasse aux têtes et au cannibalisme. Le 17 mai 1885, L’Angleterre et L’Allemagne se partage l’archipel : l’Allemagne a reçu Bougainville, Choiseul, Isabelle et les îlots voisins ; L’Angleterre a pris le reste, les îles du S et du S-E. En 1890 dans le cadre de la commission du pacifique occidental, les britanniques établit un protectorat sur les îles slalomons.

En 1914, les australiens débarquent aux îles slalomons afin de prendre position contre les allemands. La deuxième guerre mondiale sera beaucoup plus violente avec la bataille de Guadalcanal entre la marine japonaise et la marine américaine. L e bilan sera terrible, 1770 morts côté américain et 25000 côté japonais. A partir des années soixante, un homme Peter Kenilorea accompagne son pays vers l’indépendance, cofondateur de la partie uni des îles Salomon et de l’association chrétienne. En 1976, suite à des élections législatives, il devient premier ministre des îles Salomon qui était jusqu’à lors une colonie britannique et mena les négociations en vue de l’indépendance, accordée en 1978.


HISTORIQUE DE LA NOUVELLE CALÉDONIE

C’est au capitaine James Cook que revient l’honneur de la découverte de la grande terre, le 5 septembre 1774, lors de son deuxième voyage dans le pacifique .Son navire, la résolution, aborda l’île par le nord ouest et le jeune midship James colnett reconnut le premier le promontoire et le pic qui portent aujourd’hui son nom .Cook découvrit la passe de balade, mouilla prés de l’îlot Poudioue et donna à la grande terre le nom de la nouvelle caledonie qui lui est demeuré. Il faut savoir que la nouvelle caledonie  est un archipel de l’océan pacifique qui fût découvert et nommé ainsi par le britannique James Cook en 1776 , car les paysages lui rappelèrent son pays natal , et notamment l’écosse dont le père de Cook était originaire. Le français La pérouse reconnut la côte ouest en 1788 avec L’astrolable et La boussole qui devait finir tragiquement à vanikoro. Mais c’est d’Entrecasteaux en 1792, avec la recherche et l’espérance qui explora cette côte avant d’atteindre Balade en 1783.

A partir de 1800 apparaît les trafiquants et les évangélistes , avec des motifs naturellement différents , mais armés du même courage et du même esprit d’aventure. Les baleiniers fréquentèrent les loyautés , ou les rapports avec les autochtones ne furent pas toujours très amicaux. Puis , en 1841 le bois de santal était découvert en nouvelle Calédonie , amorçant un important trafic , en même temps que se développait la pêche des holothuries , recherchées par la pharmacopée chinoise « chasseurs de merles « recruteurs de main d’œuvre et trafiquants fréquentèrent les côtes calédoniennes puis s’y installèrent .Chassés de l’île des pins par la vindicte du grand chef Vandegou , certains s’établirent sur la grande terre , Richards à Hienghène dés 1843 et Paddon à l’île nou en 1851 .Ce fût là un demi siècle de premiers contacts, parfois difficiles, souvent meurtriers.

Les premiers missionnaires arrivèrent par l’est , ces missionnaires catholiques arrivèrent en nouvelle Calédonie en 1843 dirigé par Mgr Douarre , débuts difficiles écrira le RP Rougeyron  pour ces cinq hommes , premiers habitants européens de la grande terre .Une nouvelle mission fut fondée à Pouebo en 1847 , mais toute l’œuvre fut balayée quelques mois plus tard par la révolte des canaques .Providentiellement secourus par la brillante , les missionnaires se réfugièrent à Sydney , puis aux nouvelles Hébrides , avant de revenir à Balade en 1851 .Deux ans plus tard , Mgr Douarre s’éteignait dans sa mission.

Au milieu du XIX siècle , le gouvernement impérial se préoccupe de trouver une terre destinée à devenir une colonie pénitentiaire .L’Angleterre avait tracé la voie en ce sens avec l’expérience australienne .Ces circonstances engagèrent Napoléon III à prendre possession de la nouvelle caledonie afin d’y créer une base de ravitaillement .Le 24 septembre 1854 , L’amiral auguste Febvrier –Despointes faisait hisser les couleurs françaises à Balade et , le 29 à l’île de pins .En 1854 , il quittait le territoire , laissant le commandement de la colonie naissante au capitaine de vaisseau Tardy de Montravel , qui devait fonder Port de France , aujourd’hui Nouméa.

La nouvelle Calédonie fut érigée en colonie distincte en 1860 .Le premier gouverneur en titre fut le contre amiral Guillain, qui crée l’administration du pays et engageant la venue des colons libres en leurs accordant des concessions. Sous son proconsulat débuta la transportation .Arrive les premiers déportés de la commune. C’est au vice amiral Orly en 1878 qu’incomba la lourde tâche de faire face à la révolte des canaques .Une véritable insurrection qui avait pour cause l’envahissement des terres par les troupeaux des nouveaux colons européens .Elle dura sept mois et coûta la vie à deux cent européens .En janvier 1879 le calme fut rétabli après que le chef de Canala, eut abattu Atai, âme de la révolte. En 1894 , le gouverneur Feuillet se voyait confier les destinées de la colonie alors peu peuplée et en proie à une grande crise minière .Pour rétablir l’équilibre entre la mine et l’agriculture , il fit venir les fameux colons feuillet. Il arriva plus de 500 immigrants entre 1895 et 1900 qui fondèrent Farino , sarraméa , et plus de 1500 indiens , javanais , tonkinois , et hébridais , qui constituèrent l’ indispensable main d’œuvre.

La première guerre mondiale stoppa cet effort et la caledonie fournira plus de 2000 soldats au bataillon du pacifique, dont 25% restèrent sur les champs de bataille. L’entre deux guerre sera pour le territoire une période de lente évolution et il faudra attendre la révolution économique engendré par la seconde guerre mondiale pour voir la colonie s’ouvrir au monde moderne. Après Pearl Harbour, la France libre entrait en guerre contre le japon, et le 10 mars 1942, le général Patch débarquait à Nouméa avec un contingent de 40000 hommes, dés lors la nouvelle Calédonie devint une importante base américaine et Nouméa le second port du pacifique.

En 1946, la Calédonie devint territoire d’outre mer. La loi de 1956 prévoit de mener vers une plus grande autonomie ces territoires, un haut commissaire représentait le pouvoir central et était assisté d’un conseil de gouvernement, en 1963 ce conseil était désigné à la représentation proportionnelle. Quelques canaques sont envoyés en métropole pour y poursuivre leurs études Et après 1968 ,certains revinrent aux pays imprégnés des idées de mai 68 , hostile à la présence française d’ou la création du partie de libération kanak ( PALIKA ). Roch Pidjot réclamait en 1975 l’indépendance canaque, après avoir longtemps mis ses espoirs dans un régime d’autonomie interne trop lent à se dessiner.

La gauche au pouvoir à Paris tente entre 1982 et 1986 d’accélérer l’évolution du territoire vers l’indépendance. Cette tentative débouche sur la grave crise de 1984 -1985. La scène politique calédonienne s’est radicalisée en 1985, deux partis dominent le FLNKS (front de libération national kanaks socialiste) et le RPCR (rassemblement pour la Calédonie dans la calédonien). La majorité RPR –UDF revient au pouvoir de 1986 à 1988, un référendum est organisé en 1987, 83 % des votants se prononcent pour le maintien de la nouvelle Calédonie dans la république mais les indépendantistes boycottent le référendum. En 1988, François Mitterrand est réélu à la présidence de la république et nomme Michel Rocard alors premier ministre qui parviendra à une entente entre les deux partis (accord de Matignon le 26 juin 1988). Les accords de noumea sont signés en 1998, la France accompagne la nouvelle Calédonie dans cette voie, des compétences sont transférés, la solution est définie pour vingt années, trois référendums d’autodétermination pour l’indépendance seront organisés entre 2014 et 2018.